Il est treize heures lorsque tu reçois un coup de fil de la gardienne. Cette dernière est désolée. Elle ne se sent pas dans son assiette. « Je suis peut-être affecté par le changement climatique, je me sens comme un vampire au soleil » te dit-elle. Tu la rassures et lui dis que tu t'en viens en regardant la pile de travail qu'il te reste. Tu pourrais travailler de chez toi, mais tu sais que tu finirais par faire autre chose. Tu cherches, donc, une solution pendant que tu te rends chez toi.

Tu te dépêches de monter les escaliers et déverrouiller la porte. En entrant, tu vois la gardienne à moitié morte sur le canapé. « Un bon bouillon, de la noirceur et un bon sommeil devraient t'aider. Quoique dans ton cas, tu auras besoin de sang et d'une bonne pleine lune » lui dis-tu. Elle rit un peu à ta blague. « Aller, je te raccompagne chez toi. Pas question que je te laisse partir ainsi. » Un petit merci sort de sa bouche. « Haru... » Tu ne finis pas ta phrase, car tu la vois déjà s'habiller pour sortir.

Après avoir ramener ta gardienne à la maison, tu décides de t'arrêter dans un petit café. « Qu'est-ce que tu aimerais Haru ? » Sans hésité, elle prend un breuvage au nom de Bave de Crapaud et un biscuit à la citrouille. Toi, tu ne prends qu'un simple café. À la table, tu commences à faire quelques appels. Chacun d'eux se révèle infructueu. Tu soupires, mais regarder ta fille avec un sourire. « Tu veux aller au travail de papa ou rester à la maison ? » Ses yeux s'agrandissent. « Travail ! » Tu secoues légèrement la tête. « D'accord, si tu ne fais pas de mauvais coups de petit goblin comme la dernière fois » lui dis-tu en la taquinant. Tu sais bien qu'elle fera de son mieux pour rester calme.

Après avoir terminé vos boissons, tu te diriges vers l'agence. Les gens te saluent et saluent ta fille. L'un d'entre eux offre même quelques bonbons à ta petite princesse. Dans ton petit bureau, tu installes, pour Haru, des pages pour dessiner et des crayon de couleur. Rapidement, elle se met au travail. Tu fais pareil de ton côté. Durant ton travail, tu te retournes vers Haru pour voir ce qu'elle fait. Elle te montre ses dessins de sorcières jetant un sort, de princesses, etc. Bien entendu, ses dessins sont ceux d'un enfant, mais tu les trouves très bien.

« Haru, tu as faim ? » Aucune réponse. Ton regard se dépose rapidement vers la table. Personne. Ton cœur bat rapidement et tu commences à l'interpeller. Aucune réponse et la porte est ouverte. Il faut croire que dessiner était devenu mortel. Tu sors de ton bureau et commences à la chercher. Bien entendu de macabres scénarios se mettent rapidement à tourner dans ta tête.       

Pour une fois qu'il ne travaillait pas à l'institut, il n'était pas libre de faire tout ce qu'il voulait pour autant. En réalité, il avait rendez-vous à la Mic Drop pour continuer à parler de projets divers et variés, lui qui était professeur mais aussi parolier. Ce n'était plus la première fois qu'il mettait ses relatifs talents au service de l'agence, jamais contre un petit complément de salaire qui lui permettait de s'acheter de nouvelles bouteilles de vin afin d'agrandir encore un peu sa collection à l'appartement. Une passion comme une autre, après tout.

Il n'était pas contre ce petit changement d'atmosphère, troquer un peu les amphithéâtres et les salles de classe pour un monde plus adulte, encore plus artistique que l'institut, avec des salles d'entraînement par-ci par-là et des bureaux dans tous les sens. Il n'y venait pas si souvent que ça parce qu'il n'avait pas trop d'intérêt à y passer du temps, en dehors de ces rendez-vous et de ces séances de discussion afin d'évoquer les projets en cours ou les nouvelles idées... Mais ce n'était pas pour autant qu'être là lui déplaisait. Il voulait juste continuer à enseigner de son côté, et pas uniquement subsister grâce à des commandes de la Mic Drop.

Ce jour-là, dans l'agence, il ne semblait rien y avoir de bien particulier et Ji Hoon était tranquillement monté dans les bureaux pour aller discuter un peu, devant bien avouer qu'il était en avance sur son rendez-vous. Il avait donc été chercher un café au distributeur, paisible, se contentant de tranquillement observer les alentours en se demandant de quoi ils allaient encore parler cette fois. Une nouvelle chanson pour un nouveau groupe ? Non, la Mic Drop se basait principalement sur ses groupes déjà existants. Quatre, c'était déjà pas si mal que ça, ça donnait du travail. Il eut un petit soupir, pris dans sa réflexion, avant d'entendre des petits pas dans le couloir.

Quand il tourna la tête, il vit alors une enfant passer, se demandant ce qu'elle faisait là. Une idole ne pouvait pas être aussi jeune, n'est-ce pas ? Et même encore moins rajeunir comme par magie ? Des idées pareilles n'avaient juste aucun sens, oui ! Il secoua un peu la tête avant de voir un homme sortir d'un des bureaux, sondant apparemment les alentours. « Vous cherchez une petite ? Elle est passée dans le couloir il y a peu de temps... »  

Dans ta pièce, tu travailles. Ta fille est à une table entrain de dessiner. Tout va bien. Elle te parle une fois de temps en temps pour te montrer ses œuvres. Tu l'entends même chantonner la chanson des trois ours. Tu ne peux t'empêcher de la regarder une fois de temps en temps avec le regard d'un fier papa. Ta fille est la personne la plus précieuse dans ta vie. Jamais l'Endymion d'avant sa naissance aurait pu penser qu'un jour, il se sentirait aussi heureux d'être papa. Dans ce temps-là, tu était beaucoup trop attaché à ta vie d'adolescent qui aime faire la fête, boire, sa petite amie, ... Bref, ne pas avoir de responsabilité. Pourtant, tu ne peux pas t'imaginer ta vie sans ton bébé.

Tu es si concentré sur ce que tu fais que tu ne rends pas compte du temps qui passe. D'ailleurs, tu n'entends même pas ta fille sortir de la pièce. Ce n'est que lorsque tu ressens la faim que tu vois qu'Haru n'est plus à la table. Sur l'interpelle et la cherche. Peut-être qu'elle s'est cachée. Eh bien... Il semble que les réponses soient toutes négatives. Ton cœur bat très rapidement. Sans te poser plus de questions, tu quittes les lieux. Pendant que tu parcours les couloirs à sa recherche, ton cerveau se met à imaginer les pires scénarios. « Vous l'avez vu » demandes-tu avant même de regarder l'homme à qui appartenait la voix. « Je dois absolument la retrouver. Alors, si vous savez par où elle est passée, je vous en serais reconnaissant. » Bien que tu n'aimes pas donner l'impression que tu es un mauvais père, toute information est la bienvenue.     

tu te promenais tranquillement dans les couloirs de l'agence. tu venais de terminer tes longues heures de pratiques en salle de danse et tu devais avouer que tu étais épuisée. Faut dire que tu n'aimais pas non plus dansé, tu le faisais simplement pour pouvoir vivre ton rêve d'être sur scène. tu pris le temps de reprendre ton souffle, puis au loin tu aperçus une jolie petite fille que tu connaissais bien. un sourire naît sur tes lèvres en la voyant foncé vers toi. reste que tu te demandais où était son père, il n'était jamais très loin de sa princesse, à moins que celle-ci ce soit enfuit en douce. elle te sauta dans les bras, tu te baissa juste à temps pour la rattrapé et lui faire un énorme câlin. " Heeeeey petite princesse, que fais-tu par ici hein ? Il est où papa ? " La petite fourra sa tête dans ton cou et te serra plus fort encore. Tu devais lui avoir manqué. " allez on va retourner voir papa, d'accord. " elle frotta sa tête en signe de non dans ton cou et souffla " Non, moi je veux maman skye " À chaque fois, que la petite t'appelais maman, cela te faisait rougir. la petite s'était beaucoup attaché à toi dans les derniers mois. " Je promet de rester avec toi, mais papa doit se faire un mal de t'avoir perdu de vue, tu sais qu'il t'aime fort papa. " Suite à ta promesse de rester avec elle, elle accepta de retourner et t'indiqua vers où elle venait. Bien que la petite se faisait lourde à la longue dans tes bras, tu t'éfforca à la garder contre toi.

En tournant le coin d'un des couloir tu vis Endy et Ji Hoon au loin. Cela remontait à un moment la dernière fois que tu avais vue ton professeur d'écriture. Tu t’approcha rapidement de ceux-ci, surtout que l'air sur le visage d'Endymion voulais tout dire. " Vous avez perdu quelque chose par hasard ? " Le vouvoyez tu devais, à l'agence il était un collègue et personne ne savait que vous étiez de proche amis à l'extérieur.