Attaché sur une chaise, tu regardes l'homme. Tu fronces rapidement les sourcils. « 450 000 000 renminbi » dis-tu du haut de tes dix ans. Tu es outré d'entendre ce montant. « Vous ne demandez que cela ? Je vaux si peu selon vous ? » Une rançon pareille pour un garçon de ton statut, ça devait être une plaisanterie. « J'imagine que tu ne dois pas être très fort en calcule. » Cette fois, c'est ton ravisseur qui se fâche. Un petit sourire apparaît sur tes lèvres. Une gifle ne tarde pas à se faire entendre. Tu la sentis cela, mais tu es un Shin. Tu n'as pas le droit de montrer que ça fait mal. Tu dois garder la tête droite comme t'ont toujours dit tes parents. Malgré la douleur de ta joue et le goût de sang dans ta bouche, tu le regardes et réussis à faire un sourire. « Exactement ce que je disais. La vérité tue. » Cette phrase l'enrage encore plus. Tu magasines une nouvelle volée. Hors, celui qui semble le leader du duo l'arrête. « Bon pitou. » Vraiment, tu n'as pas la langue dans ta poche. Celui que tu viens de traiter de chien à envie de te sauter au cou. « Arrête, ce n'est qu'un gamin. Il ne sait pas ce qu'il fait. » Tu expires de l'air d'une façon moqueuse. Puis, tu finis par regarder le téléphone qui n'avait toujours pas été raccrocher. Et oui, tu avais fait gagner du temps à père pour faire retracer l'appelle. « Vous n'êtes vraiment pas les plus brillantes lumières du sapin. »
Ça ne prend pas de temps que l'équipe de "secours" vienne te chercher et te ramène à la maison. À ton arrivé, tes parents furent soulagés et ta mère prit soin de toi comme d'un enfant malade. Mais tu sais que ça ne s'arrêtera pas avec la tendresse. Ton père veut que tu en retires une leçon. C'est ce qu'il fait dès le lendemain. « Je ne veux pas savoir comment ils ont réussi à t'attraper. » Il dit cela d'une voix très dure. « Je veux que ça ne se reproduise plus jamais. » Tu hoches de la tête. « Tu seras un jour le leader de ce clan. Tu dois devenir fort, endurant et audacieux. » À partir de ce moment-là, tes entraînements devinrent plus ardus. Tu dus apprendre quelques types d'arts martiaux de plus.
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« Oui, mais je n'ai aucune envie de l'être. » Tu regardes ta grande sœur. « C'est toi qui devrais être son successeur. Tu l'as toujours voulu. » Elle soupire et secoue sa tête. Elle sait que tu as raison et c'est pour cela qu'elle t'envie d'être un garçon. « Tu sais... Ce que je veux... C'est faire de la musique et je suis doué ! » « Oui, maman t'a bien façonné. » Tu souris. Ce qu'elle raconte est vrai, mais en même temps... Tu as toujours aimé l'écouter chanter et jouer de son violon. Eh oui, sa passion, elle te l'a transmise. Tu te souviens encore de la fois où elle t'avait surpris entrain de t’entraîner à chanter. Elle t'avait écouté jusqu'à ce qu'elle décide d'intervenir avec ses judicieux conseils. Elle t'avait par la suite montré à jouer de son instrument. « Mais ça, je l'ai appris tout seul » dis-tu en attrapant ta guitare. Tu y grattes quelques notes. Elle ne dit rien et toi non plus. Les secondes coulent jusqu'à ce qu'elle se lève d'un bon et sorte de ta chambre. Elle revient aussi vite qu'elle est sortie. Cette fois-ci, elle prend soin de bien fermer la porte.
Ta sœur te tend un papier. Tu le prends, le regardes et fronces les sourcils. « C'est en quelle langue ça ? Je comprends rien. » « C'est du coréen. » Tu hoches la tête, attendant plus d'information de sa part. C'était elle l'experte en langue, après tout. « Tu te souviens de ce que tu regardais avec BiYu la dernière fois. » « Le truc des chanteurs qui chantent en je ne sais quelle langue. » Elle te regarde de façon foudroyante. Clairement, ils chantaient en coréen. « Eh bien... Je me suis informé un peu plus. » « Il y en a un qui t'a taper dans l'œil. » Cette fois-ci, elle te jette un regard tueur. Tu ris avant de lui dire de continuer. Elle t'explique tout : l'agence, l'institut,… « Et je crois que tu serais fantastique » dit une petite voix derrière ta porte. « Entre Bi. Tu sais que ma porte est toujours ouverte pour toi. » Ta petite sœur est l'être vivant pour qui tu ferais tout. Elle est si douce, gentille et... Si fragile. Même trop à ton goût. Ton bébé adoré a une saleté dans le corps appelé la leucémie. « Tu crois ? » Elle hoche vivement la tête. « Et je serais ta fan numéro UNE ! » Tu es flatté. « Bon... Faisons-le, alors! »
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C'est quelques mois plus tard que tu trouves à Daejeon, en Corée du Sud. Dans une salle d'audition, tu t'exécutes. Tu fais exactement comme tu as pratiqué. Quoique tu te laisses aussi improviser sur l'adrénaline du moment. Lorsque tu as terminé, tu es remercié.
Ce n'est qu'un mois plus tard que tu reçois ta réponse. Cependant, ce n'est pas toi qui l'ouvres. C'est ton père et ton arrivée de l'école, il te fait toute une crise. Il n'est pas content et te le fait savoir. « Ton avenir n'est pas dans la musique ! » Tu le laisses hurler tout ce qu'il veut jusqu'à ce qu'il se calme. « J'y vais que ça te plaise ou non. C'est ma vie. Pas la tienne. » Il recommence instantanément à crier et tu te mets à faire pareil. « ÇA SUFFIT! » Vous arrêtez sec et vos regards se retournent vers ta mère. Celle-ci calme les deux parties comme à chaque fois que ton père et toi êtes en grande bataille. « La meilleure solution et de le laisser aller. Si ça ne fonctionne pas d'ici... Donnons-lui trois ans, il revient à la maison et fait comme tu lui demandes. Ça vous va? » Vous répondez tous deux par l'affirmatif.
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Ça fait, maintenant, un an que tu es à l'institut. Tu te donnes complètement. Tu veux montrer à ton père que tu peux devenir une idole, que tu peux réussir. Tu t'inscris à plusieurs compétitions se produisant à l'école. Puis, un
survival arrive, enfin.
Fight 4 The Crown. Tu mets ton nom immédiatement.
La compétition est rude. Il y a des moment où tu te sens légèrement dépasser par moment. Cependant, tu ne te vois pas lâcher l'affaire aussi facilement. Il en va de ton futur. De toute façon, ce n'est pas du tout ton genre. Puis, tu sais que ta petite sœur ne manque pas un seul épisode. Ça te force, donc, à pousser encore plus. Ça semble payer, car tu réussis à charmer les fans et les juges. Malgré ton coréen cassé, tu termines la saison en deuxième place.
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